Elections 2018: Les femmes du Sud-Kivu déterminées à élire pour la femme et non pour le parti

Le Centre Olame a organisé, mercredi 02 mai dans la salle Concordia de l’Archevêché de Bukavu,  un atelier en faveur des femmes sur le profil d’un leader politique et la mobilisation  des stratégies pour la participation des femmes aux élections du 23 décembre prochain. Elles sont décidées à élire pour la femme et non pour le parti politique pour contourner les défis documentés aux deux cycles électoraux précédents.

« Sur recommandation des femmes du comité diocésain, les participantes ont discuté sur   la possibilité de promouvoir les élections des  femmes par les femmes.  C’est ainsi qu’on a  invité les femmes  politiques, les organisations de la société civile et organisation religieuse pour qu’on discute  sur les profils d’une femme candidate aux prochaines élections, que nous puissions voter pour la femme », a indiqué Thérèse Mema, Directrice du Centre Olame.

A l’occasion, les femmes ont réfléchi sur les stratégies de pouvoir hisser la femme à tous les niveaux de prise de décision.

« Aussi, on a cherché à voir comment on peut maximiser les chances d’une femme candidate (…) On va voir les activités que les femmes peuvent mener en collaboration avec les hommes afin de promouvoir la femme », a-t-elle renchérit.

Pour ce qui est du profil d’un leader politique, les participantes sont convaincues qu’une femme candidate devrait  être celle qui est leader dans sa communauté, qui est congolaise et en mesure de proposer un projet de société.

Pour maximiser les chances d’élire la femme, Thérèse Mema insiste sur l’intensification des sensibilisations à toutes les femmes.

(…) « on doit continuer avec de sensibilisations de femmes à participer aux élections. Il y en a qui ne sont plus intéressées du fait qu’il y a de ces députés qui ne parlent plus pour le peuple alors que le peuple continue à souffrir,  il y des élus qui ne visitent plus leurs bases », a-t-elle regretté.

Pour y parvenir, les femmes devront travailler en réseautage puisque, soutient Mema, « on veut élire  femme et non partis ».

Materne Nsiku

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