Dégradation des routes au Sud-Kivu : Le président de l’ACCO dans le viseur de la Société civile

L’état des infrastructures routières en ville qu’à l’intérieur de la province fait la Une au bureau de la Société civile du Sud-Kivu. A travers des actions citoyennes, cette structure appelle au gouvernement d’agir pour l’intérêt commun. Au regard des divergences qui s’observent entre le représentant des chauffeurs et le bureau de coordination à ce sujet, la composante à intérêt économique somme le président de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) de dévoiler sa casquette pour faciliter leur collaboration.

« Au président provincial de l’ACCO de se prononcer clairement sur son véritable statut : politique ou apolitique (…) », lit-on dans une correspondance émanant du bureau de coordination de la société civile.

Conformément aux principes qui régissent la société civile, la composante demande à la corporation des chauffeurs de proposer un autre représentant au sein de la structure citoyenne.

« A l’ACCO de présenter un autre et véritable répondant apolitique en vue d’être valablement représentée au sein du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu conformément à l’article premier de la charte de la Société civile », insiste le document.

En rappel, la société civile du sud-kivu a décrété une journée sans véhicule en province, vendredi 23 mars dernier, pour dénoncer la dégradation avancée des routes en province et exiger au gouvernement provincial et national d’intervenir. Le président provincial de l’ACCO, par contre, avait appelé les chauffeurs à décliner l’appel de la société civile.

Jean-Marie Mulume

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