Le drame se passe à Kahembarhi, un village du groupement de Walungu, territoire de Walungu dans la province du Sud-Kivu. Un militaire des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a tiré à bout portant sur son collègue, la nuit de vendredi à samedi 01 septembre. La société civile déplore le pillage survenu à la suite de ce meurtre et demande à la hiérarchie militaire de prendre en main sa responsabilité et épargner la population des exactions commises par des éléments à Kahembarhi.
Selon des sources sur place renseignent que le militaire était dans un état d’ivresse lorsqu’il a ouvert le feu sur son collègue.
« C’est aux environs de 20 heures qu’un militaire en état d’ivresse a tiré sur son collègue et il est mort sur le champ. Le mobile de ce meurtre reste inconnu. Les autres militaires sont venus au lieu d’arrêter l’auteur du meurtre, ils ont pillé les biens de la population à Kahembarhi », affirme le président de la Société civile, Emmanuel Balolage.
Il regrette que les militaires s’attaquent aux paisibles citoyens civils, se livrant au pillage des bétails dans ce village.
« De notre part c’est une inquiétude de voir un militaire ivre permis de circuler avec une arme à main. Nous regrettons qu’au lieu de punir l’auteur direct, les autres militaires s’attaquent aux paisibles citoyens qui ne sont ni de loin ni de près impliqués. Et pourtant, c’est un militaire qui a tué un autre militaire », regrette-t-il.
Le président de la société civile appelle la hiérarchie militaire à garantir la sécurité de la population et s’impliquer pleinement dans la résolution des conflits entre leurs éléments.
« Les autorités militaires doivent prendre leur dossier en main et laisser la population civile libre », insiste-t-il.
A en croire nos sources, plusieurs vaches, chèvres, poules et autres biens de valeur ont été emportés dans cette nuit par les militaires.
Jean-Marie M