Au lendemain de l’appel des partis politiques de l’opposition, les sociétés civiles et des mouvements citoyens à observer une journée ville morte, ce mardi 20 février 2018 dans toute l’étendue de la province du Sud-Kivu, le mouvement citoyen TELEMA se dit satisfait de la réponse favorable de la population.
« Nous remercions la population du Sud-Kivu et plus particulièrement de la ville de Bukavu qui a su respecter le mot d’ordre de toutes les forces vive du Sud-Kivu. Nous disons que c’est une journée réussie bien que nous avions constaté que la plus part des motos cyclistes n’ont pas respecté mais aussi certains chauffeurs de taxis bus. Les commerçants et vendeurs ambulants pour leurs part, ils ont totalement respectés, je vous assure que la ville était presque déserte », indique Didier Katembera, militant du mouvement Telema.

Il rappelle ceux qui n’ont pas répondu favorable à ce rendez-vous, de s’interroger sur l’avenir de la République démocratique du Congo qui, selon lui, appartient au peuple.
« En cela, nous rappelons aux motards et tous ceux qui n’ont pas respecté le mot d’ordre que le destin de ce pays revient à la population congolaise. Parce que nous sommes les seuls pouvant défendre l’intégrité de notre province et de notre pays la RDC », poursuit-il.
KATEMBERA appelle les Sud-Kivutiens à le soutenir la marche prévue dimanche 25 février 2018.
« A toute la population du Sud-Kivu, nous l’appelons à se joindre à nous pour la marche prévue pour ce dimanche 25 février, une occasion qui flaira que tous change et pour que ça change et ça bouscule il faut notre implication. Ce pays est pour nous les citoyens et pour assister aux élections libres, crédibles et transparentes dans ce pays, il faut l’engagement des hommes et femmes de ce pays en poussant la CENI à nous organiser des élections », apostrophe-t-il.
Le mouvement citoyen TELEMA compte à travers la marche de dimanche, contraindre la CENI à ne pas utiliser la machine à voter lors des élections prévue le 23 décembre 2018.
Don Patrick Z.Makiro
