Alors que les femmes rurales participent activement dans le développement socio-économique et à la production agricole dans des territoires du Sud-Kivu, ces dernières restent confrontées à plusieurs défis.
Lors d’une interview accordée à jambordc.info ce 17 octobre, ces femmes que plusieurs observateurs qualifient des braves laissent entendre qu’elles font face à plusieurs problèmes dans le transport des fruits de leurs champs des territoires vers la ville.
A cela s’ajoutent des difficultés liées à l’écoulement de leurs marchandises une fois à Bukavu
L’une de ces femmes rurales répondant au nom de Shobole Nabintu vivant dans le territoire de Kabare et mère de 4 enfants vendeuse des légumes au marché de Nyawera indique que ses produits agricoles ne lui apportent pas grand chose.
Pour cette dernière, elle quitte loin pour venir vendre dans la ville et parfois elle rentre sans pour autant écouler ses légumes, une situation qui ne l’aide pas à subvenir aux besoins de sa famille.
» J’achète les légumes de 10.000 FC en gros au champ chaque dimanche tôt le matin vers 5h00 chez nous au village. Le lundi encore très tôt le matin je me lève pour venir les vendre en détails ici a Bukavu à Nyawera. Nous venons pour chercher quelque chose pour la croissance de nos enfants mais pour écouler nos marchandises c’est aussi un autre problème et le pire est que les agents de l’ordre (police ou soldats ) nous ravissent parfois le peu que nous avons. Ils prennent de l’argent ou la marchandise une chose qui nous perturbe moralement. », Confie-t-elle.
Et de poursuivre
« Nous demandons aux autorités de nous donner une place où nous allons exercer notre commerce tranquillement et aux personnes qui le peuvent de nous venir en aide avec des emprunts que nous serons entrain de rembourser au fur et à mesure », Conlut Shobole.
Signalons que le monde a célébré la journée internationale de la femme rurale le weekend dernier 15 octobre.
Angel Kalulu