Les enseignants du Sud-Kivu réunis au sein de leurs syndicats ont exigé au cours d’une marche pacifique organisée dans la ville de Bukavu ce jeudi 11 juillet, la majoration de leur salaire.
Ces enseignants demandent à l’Assemblée provinciale de voter l’édit portant fonds provincial de l’éducation afin que la province réserve une enveloppe de soutien à leurs conditions de vie.
Dans leur mémorandum lu par Jacques Cirimwami, secrétaire exécutif du Syndicat des enseignants des écoles Catholiques a souligné qu’une fois le Sud-Kivu à travers cet édit n’arrive pas à appuyer les professionnels de la craie comme c’est le cas dans d’autres provinces, ils vont décrété une grève sèche dès le début de l’année scolaire prochaine.
« Nous avons constaté avec regret que chaque année le gouvernement du Sud-Kivu présente un budget contenant une somme importante allouer à l’éducation mais fort malheureusement à la fin de l’exercice de chaque année rien n’est donné à l’enseignement pour accompagner la gratuité de l’enseignement tel que prôné par le Chef de l’État, » a déploré Jacques Cirimwami.
Pour ce syndicaliste, l’Assemblée provinciale devrait donc prendre cette question parmi les priorités afin de permettre une rentrée scolaire apaisée.
Le Vice-président de l’organe délibérant du Sud-Kivu, le député provincial Nestor Mastaki Balyana qui a réceptionné ce mémo a promis de le faire parvenir à qui de droit, mais aussi il a rassuré son institution va s’atteler à cette question pendant la session ordinaire prochaine.
« Les députés feront tout pour que cet édit soit voté et appliqué », a-t-il promis.
Signalons que dans une assemblée générale, ces enseignants ont conditionné la rentrée scolaire 2024-2025 par le vote de l’édit portant fonds provincial de l’éducation.
Espérance Bisimwa