La journaliste fondatrice du Journal Le Souverain Libre à Bukavu, totalise 7 ans depuis sa mort le 13 octobre 2018. Sept ans après, sa mémoire continue d’inspirer une nouvelle génération de journalistes et de militants dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans un message d’adieu publié en sa mémoire ce lundi 13 octobre 2025, le Journal Le Souverain Libre rappelle l’héritage de cette femme de conviction, militante pour la démocratie, la justice sociale, les droits des femmes et la liberté d’expression. Ce document revient sur l’engagement de Solange Lusiku pour une presse indépendante et responsable qui demeure un repère pour de nombreux journalistes congolais.
Le Souverain Libre note également que sa fondatrice s’est distinguée par sa rigueur professionnelle et son refus de toute forme d’injustice. Elle dénonçait fermement les atteintes aux droits fondamentaux, notamment dans les zones de conflit dans l’Est du pays, et appelait à une paix durable fondée sur le respect de la dignité humaine.
La célébration de son décès n’est pas seulement se souvenir d’une grande femme, c’est réaffirmer la valeur de l’indépendance de la presse et de l’engagement citoyen.
Son œuvre demeure un appel vibrant à la responsabilité collective pour construire la paix et la justice qu’elle n’a jamais cessé de réclamer pour le bien-être des congolais.
« Le Journal Le Souverain Libre, qui est l’une de ses fondations aux côtés de sa famille biologique restreinte, se joint à vous toutes et tous en vue de nous rappeler que le combat de notre championne ne fait que se poursuivre partout au monde, où le droit à la paix et à la liberté constituent des dangers mortels aux yeux des héritiers de la violence, » lit-on dans ce message nous parvenu.
Solange Lusiku est décédée en 2018 à la suite d’une courte maladie à Kinshasa.
Rédaction


