Sud-Kivu: la BCSK encourage à son tour, les décisions récentes du nouveau gouverneur

Le Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu encourage la mesure de suspension des activités minières sur toute l’étendue de la province. Dans un point de presse tenu à Bukavu ce mardi 23 juillet, cette structure citoyenne qualifie cette décision de  »salvatrice ». 

Outre, le Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu salue la prise en compte des besoins prioritaires de la population à travers cette mesure et appelle les députés ainsi que le gouverneur de la province à continuer d’agir dans l’intérêt général.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Le vice-président du Bureau de coordination de la société civile met en garde quiconque s’aventurerait à exercer une pression sur l’autorité provinciale.

« Le BCSC du Sud-Kivu décourage toute initiative d’intimidation, de menace et de corruption visant les autorités morales ainsi que les autres tireurs de ficelle basés à Kinshasa et ailleurs, dans le but de contrecarrer cette mesure. Ceux qui le feront seront déclarés persona non grata par la société civile du Sud-Kivu, » peut-on lire dans leur document.

S’agissant de la réunion prévue le 30 juillet entre le gouverneur Jean-Jacques Purusi et les représentants des sociétés d’exploitation, la société civile « encourage tous les détenteurs de titres miniers valides à être présents afin de présenter leurs moyens de défense et de s’engager à signer des cahiers de charge avec les communautés locales concernées par l’exploitation minière, dans le but de favoriser un développement durable ».

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Les minerais doivent cesser d’être un fléau pour le peuple congolais. Une distinction doit être faite entre ceux qui exploitent légalement et ceux qui le font illégalement, poursuit le document.

Le vendredi dernier, le nouveau gouverneur du Sud-Kivu a signé une série d’arrêtés, parmi lesquels la suspension de toutes les activités minières, avec comme motivation  »rétablir l’ordre dans le secteur ». Ces sociétés avaient 72 heures pour se retirer de tous les sites d’exploitation.

Fréderic Mpoy

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