Plusieurs jeunes filles et femmes se rendent utiles dans la communauté à travers des activités génératrices de revenu.
A la rencontre de Olga Furaha couturière ce 11 octobre en marge de la célébration de la journée Internationale de la jeune fille.
Dans un entretien avec un reporter de Jambordc.info, Furaha renseigne que l’entrepreneuriat féminin permet aux acteurs impliqués à assurer leur autonomie financière mais aussi à contribuer au développement de la province en payant les redevances de l’État.
Notre source ajoute que cela évite aux jeunes filles de tomber dans différents pièges des personnes de mauvaise foi qui prétendent aider mais finissent par faire du chantage à leurs cibles avec comme finalité le déshonorer.
Mariée depuis deux ans et demi, cette mère d’un enfant affirme contribuer à la satisfaction de ses multiples besoins personnels et ceux de sa famille grâce à son métier de couturière.
“Je suis mariée et mère d’un enfant. Cet art de coupe et couture m’a toujours aidé depuis que je suis fille jusqu’aujourd’hui dans mon foyer étant déjà jeune maman. Je sais qu’aussi longtemps que j’aurai la force pour faire ce travail, il sera pour moi d’une grande utilité “, Indique-t-elle.
Malgré ces points positifs, Olga précise qu’elle traverse plusieurs difficultés dans son métier entre autres le manque d’appui ainsi que la multiplicité des taxes et parfois perçues par des tiers non habilités.
Tout en encourageant les autres jeunes filles à prioriser l’indépendance financière, cette habitante de Muhungu demande l’intervention du gouvernement à résoudre certains problèmes liés à la taxation des entrepreneurs.
Philémon Mutula