Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi a interdit le recours à l’automédication et à d’autres pratiques néfastes dans la lutte contre la variole du singe (Mpox) dont les cas ne cessent de prendre de l’ampleur. Il le dit dans un communiqué officiel dont une copie a été déposée ce samedi 31 août à notre rédaction.
Dans le même communiqué, Jean-Jacques Purusi Sadiki, gouverneur de la province, indique que les services techniques ont été exhortés à intensifier la sensibilisation au respect des gestes et mesures barrières contre le Mpox.
« Sachant que la rentrée scolaire approche, il est impératif de mutualiser nos efforts pour renforcer les mesures sanitaires appropriées afin de prévenir la propagation de cette maladie, » précise le document.
L’autorité provinciale invite ses administrés à ne recourir à l’automédication et autres pratiques néfastes pour tenter de soigner la maladie mpox.
« J’appelle la population à ne pas recourir à l’automédication et à d’autres pratiques néfastes susceptibles de compliquer le tableau clinique des malades souffrant de Mpox et conduire au décès de nos compatriotes, » écrit Jean-Jacques Purusi, gouverneur du Sud-Kivu.
Le gouverneur a, en outre, invité la population à renforcer la vigilance et la surveillance tous azimuts face à cette pathologie pour ne pas connaitre sa généralisation sur l’ensemble du Sud-Kivu.
Depuis le début de l’année, la province du Sud-Kivu a déjà notifié 4.784 cas dont 31 décès dans 29 zones de santé. Les personnes les plus affectées sont celles dont la tranche d’âge varie entre 15 et 49 ans, y compris les enfants surtout dans la zone de santé Miti-Murhesa, rappelle-t-on.
Néanmoins, le gouverneur rappelle que la prise en charge de mpox est gratuite dans tous les centres de traitement.
Gabriel ACHIRUSHOKOLIRE