Certains passagers qui utilisent les taxis-bus et taxis-voitures dans la ville de Bukavu et province du Sud-Kivu en transport en commun alertent l’opinion sur des dangers que présentent ces engins sur les vies humaines.
Ces véhicules sont notamment visibles sur les axes place de l’indépendance – Ciriri, carrefour – Camp tv, place de l’indépendance vers Mudaka.
Selon certains passagers qui se sont confiés au reporter de jambordc.info ce mardi 09 Août 2022, ces automobiles sont comme des tombeaux ouverts car peuvent connaître des accidents à tout moment pour raison d’amortissement total.
» Presque toutes les voitures de transport en commun sur axe Place de l’indépendance-Mudaka sont dans un état qui fait sincèrement peur. Comme vous me rencontrez ici au parking, je dois entrain dans l’une d’elles dans l’espoir d’atteindre Mudaka. Je dois vous dire la vérité, on y entre mais en priant silencieusement en même temps afin d’arriver sains et saufs. Généralement c’est des véhicules qui tombent en panne en cours de route et retardent les passagers d’atteindre leurs destinations. Nous demandons aux autorités d’interdire aux chauffeurs d’embarquer les passagers dans des telles voitures. Bien qu’étant du Village, nous avons également droit à la protection » déclare Natasha Cizungu.
Cette même situation est observée sur l’axe place de l’indépendance-Ciriri. A ce lieu, des taxis-bus et taxis-voitures totalement amortis embarquent au delà même de la capacité d’accueil prévue les passagers sans s’occuper de leur sort.
Des chauffeurs rencontrés à ce parking signalent qu’ils sont contraints de conduire leurs voitures dans ces états non appréciables pour raison de recherche du pain quotidien n’ayant pas d’autres occupations.
» Moi suis chauffeur pendant 7ans et c’est ce même véhicule que j’utilise.
Je ne saurais pas l’abandonner par ce qu’il est dans un mauvais état alors que c’est grâce à lui que je subviens à tous les besoins familiaux comme frais scolaires, nourriture et autres « , Précise Makelele Zahinda chauffeur de son état.
Contacté à ce sujet, le ministre provincial de transport et voies de communication Alimasi Malumbi Matthieu promet des actions sévères aux propriétaires de ces véhicules.
Il ajoute que dans les quinze jours qui suivent, le délai de courtoisie routière qui était accordé aux propriétaires des véhicules pour faire le contrôle technique sera expiré et les contrevenants recevront la rigueur de la loi.
Plusieurs observateurs pensent que les autorités devraient instaurer un système bien rigoureux de suivi de mesure d’instauration de l’ordre pour protéger les administrés contre les différents dangers.
Philémon Mutula