La dynamique communautaire pour la cohésion sociale et le développement, DYCOD-RDC en sigle, s’indigne contre les violations de droits de l’homme et la situation sécuritaire qui prévaut dans les hauts et moyen plateaux du Sud-Kivu depuis le mois de décembre dernier. Elle l’a dite dans un communiqué de presse rendu publique ce 12 janvier 2022 et dont une copie nous est parvenue.
La DYCOD-RDC, condamne le meurtre de deux officiers supérieurs des FARDC à savoir le Colonel Melchior Kyembe dit Yaoundé et le Major Kamikobe Joseph, tous tué en décembre dernier par ces groupes rebelles. Cette situation a conduit au déplacement massif de la population.
Notre source constate avec regret que cette crise qui était seulement visiblement dans les hauts plateaux soit à Fizi, Uvira et Mwenga migre lentement dans les moyens plateaux ainsi que dans d’autres territoires notamment à Kaziba dans le territoire de Walungu et Lwindi à Mwenga.
Dans ce communiqué, cette dynamique alerte sur la présence des groupes djihadistes du Nord-Kivu et Ituri qui ont commencé à étendre leurs réseaux dans le Sud-Kivu précisément dans le territoire de Fizi à Misisi. Celle-ci recommande aux autorités nationales, provinciales, la Monusco ainsi que la communauté régionale à s’impliquer davantage afin de mettre fin une fois pour toute à cette instabilité qui a assez duré dans les hauts plateaux. Elle a également invité la population à se désolidariser avec les groupes armés afin que la paix règne dans cette contrée du Sud-Kivu.
Par ailleurs, DYCOD-RDC a félicité les forces de l’ordre pour avoir mis la main sur Monsieur Benjamin Kisokeranio, l’un des fondateurs du mouvement ADF à Uvira dans la province du Sud-Kivu.
Rédaction