La province du Sud-Kivu a enregistré une hausse de cas d’insécurité, caractérisés par des tueries, des enlèvements manifestes, des attaques des maisons par des bandits armés, les braquages de véhicules au mois d’août dernier. Ceci contrairement au mois précédent, comme le révèle la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique, Electorale et la Promotion des Droits de l’Homme (SAJECEK-FORCES VIVES).
Dans son bulletin surprise numéro cent vingt (120) du 9 septembre, SAJECEK dessine un tableau sombre sur l’insécurité en province du sud-Kivu.

Cette organisation des droits humains, précise qu’au mois d’août dernier, vingt et une personnes ont été tuées contre dix-neuf au mois de juillet de la même année. La ville de Bukavu occupe la première place avec au total de 10 cas.
Par ailleurs, quarante et une maisons ont été attaquées par des bandits armés sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu contre vingt-huit au mois de juillet. Le territoire de Kabare lui a subi plus de cas avec dix-huit maisons attaquées.
De poursuivre dans ce même bulletin surprise, l’Associations des Jeunes pour l’Education Civique, Electorale et la Promotion des Droits de l’Homme ajoute que dix véhicules sont tombés dans le filet des malfaiteurs en armes. Le territoire de Mwenga a connu à lui seul huit cas, tandis que douze personnes ont été victimes d’enlèvements sur toute l’étendue de la province et quatres cas de recours à la justice populaire.
Il est utile de noter que, suite à cette multiplication des cas d’insécurité dans la province du Sud-Kivu, SAJECEK-FORCES VIVES appelle les autorités politico-administratives à prendre en priorité la sécurité de la population et ses biens comme cheval de bataille.
La sentinelle
