Santé : Suite au cancer du col de l’utérus, 311 000 femmes meurent par an au niveau mondial (OMS)

Selon un communiqué de presse rendu public ce 16 Mai 2019 par l’organisation mondiale de la santé, OMS, le fardeau du cancer du col de l’utérus pèse lourdement sur l’Afrique d’une manière inéquitable. En effet, c’est sur le continent africain que l’on retrouve 19 des 20 pays les plus touchés par cette maladie dans le monde. Elle tue 311 000 femmes par an à travers le globe terrestre et elle constitue le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes de la région africaine. Pourtant, le cancer du col de l’utérus est l’une des formes de cancer les plus faciles à prévenir et à guérir, grâce notamment à la vaccination, au dépistage précoce et au traitement.

Pendant que l’Afrique progresse vers l’objectif d’éliminer le cancer du col de l’utérus qui monte jusqu’à six fois dans ce continent et celui d’Amérique, certaines femmes n’ont pas accès à cet examen faute de moyen. Elles n’ont pas aussi des informations nécessaires sur les symptômes et les modes de préventions de cette maladie.

«Pas seulement nous ne sommes pas informer sur la prévention et les symptôme de cette maladie, mais aussi nous n’avons pas de moyen pour faire cet examen. D’ailleurs il ne pas disponible dans n’importe quel hôpital. Et là ou on peut en trouver, c’est à un prix qui demande beaucoup de moyen. C’est pourquoi nous mourons sans savoir la vraie raison de notre mort », s’indigne une habitante de Bukavu âgée d’une quarantaine d’années et mère de quatre  enfants.

Dans de nombreuses régions d’Afrique, le cancer du col de l’utérus n’est pas identifié ou traité avant d’avoir atteint un stade avancé en raison d’un accès insuffisant aux services de soins de santé, à un dépistage efficace et à un traitement précoce.

« Ma tente était morte de ce cancer après avoir souffert pendant longtemps. On pensait qu’elle a été empoisonnée. C’est après son voyage en Inde que nous avons su que c’est de ce cancer qu’elle a souffert depuis longtemps. Malheureusement c’était déjà trop tard pour elle », témoigne Claudia, une fille de Bukavu ayant environ 26 ans d’âge.

Les stratégies de lutte contre le cancer du col de l’utérus et de traitement pour tous doivent s’attaquer aux inégalités en matière de santé qui découlent des conditions sociales dans lesquelles les femmes naissent, grandissent, vivent et travaillent. Les obstacles à l’éducation, à l’emploi, au logement et à un environnement sain doivent également être atténués. Les facteurs culturels et socio-économiques qui limitent le dépistage, la détection précoce et les soins du cancer doivent être pris en compte, un défi de plus à relever par le gouvernement congolais et partout sur l’étendue du continent africain.

Rachel Rugarabura

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