Cette semaine, le commandant de la police-ville de Goma, a adressé une lettre à l’UNPC/Nord-Kivu, lui demandant la liste des journalistes détenteurs de la carte de presse.
Job Alisa veut par cette démarche, conditionner la couverture des manifestations publiques par des journalistes qui détiennent des cartes de l’Union nationale de la presse congolaise(UNPC).

Pour le numéro Un de la police dans le Nord-Kivu, entend assainir ce secteur où se « cacheraient des infiltrés qui diffusent de fausses nouvelles sur le pays ».
Démarche approuvée par l’Unpc qui la qualifie de « bonne collaboration ».
Prenant le contre-pied de cette initiative, l’organisation Journaliste en danger, Jed, souligne que le problème d’assainissement du secteur est interne.
Il devrait être réglé entre l’UNPC et les journalistes. Il n’appartient ni à la police ni à aucun autre service de l’état de décider de qui est journaliste ou qui ne l’est pas.
Et le droit à l’information ne doit pas être lié à la carte d’un syndicat, rappelle Tshivis Tshivuadi, président national du JED.
« Si maintenant la carte de l’UNPC devient un moyen de discrimination ou d’exclusion de certains journalistes dans la couverture des activités, à ce moment là, JED va dénoncer cela comme une menace à la liberté de la presse », prévient Tshivis Tshivuadi.
Interrogés, quelques journalistes craignent déjà l’instrumentalisation de l’UNPC par les services de sécurité.
Abel

J ‘AI BESOIN DE RECUPERE LA CARTE UNPC J SUIS DU JOURNAL UNIVERSAIRE