La ministre de l’Éducation nationale a exprimé la volonté du gouvernement congolais de tout faire afin de poursuivre l’éducation des enfants dans les provinces du Nord et Sud-Kivu en proies à l’insécurité. Elle l’a dit ce mardi 4 mars lors du briefing de presse coanimé avec son collègue de la communication et des médias, Patrick Muyaya, à Kinshasa.
Au cours de cet exercice, la ministre a fait savoir qu’au moins 2 594 écoles ont été fermées et 1,4 million d’enfants sont sortis du circuit scolaire en cette période trouble «d’agression rwandaise dans le Nord et Sud-Kivu».
Elle a également exprimé son indignation face à la dégradation du système éducatif dans le Nord et Sud-Kivu à la suite de la guerre de cette guerre.
« On a des écoles détruites à la suite des bombardements, des centaines d’écoles occupées par les groupes armés dans le Nord et Sud-Kivu. On a des écoles occupées par des déplacés et on a eu à déplorer le fait qu’une école serve de cimetière et d’autres ont vu leurs tableaux et bancs détruits, » a fustigé Raïssa Malu.
Pour elle, la dégradation de la situation des établissements scolaires met en mal le travail organisé, ces derniers temps, par le gouvernement pour améliorer les conditions d’apprentissage dans cette partie du pays.
« Il est extrêmement dur de voir une école détruite, sachant tous les efforts qu’on met pour pouvoir en construire une, » a fait savoir la ministre de l’Éducation.
Pour Raïssa Malu, au-delà des écoles, elle regrette l’impact sur le moral des enfants de cette contrée sous occupation rebelle. Elle a plaidé pour la sécurité des enseignants et des élèves de la partie Est de la RDC.
Rédaction