Pendant trois jours, les Bureaux de coordination de la société civile du Nord et du Sud-Kivu ont participés à une réunion à Kinshasa à l’issu de laquelle ils ont plaidé pour l’organisation d’une conférence nationale qui réunira toutes les couches de la population en vue de discuter des questions sécuritaires et mettre fin aux groupes armés qui œuvrent dans les deux provinces de l’Est de la République démocratique du Congo.
A la fin de cette réunion, une note de plaidoyer a été élaborée et adressée au Président de la République et au Conseil de sécurité des Nations Unies en vue de proposer des solutions adéquates aux problèmes de l’insécurité dans cette partie du pays.
Selon Patient Bashombe, Président du Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, ils ont appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à mettre un accent particulier sur la lutte contre l’insécurité causée par les groupes armés à l’Est de la RDC.
Il se dit ne pas s’opposer au renouvellement du mandat de la MONUSCO qui doit être renforcée pour combattre du côté des Forces armées de la RDC pour ainsi mettre hors d’état de nuire tous les groupes armés nationaux et étranger qui œuvre activement sur le sol congolais.
« Nous avons appelé le Conseil de sécurité qui compte renouveler le mandat de la MONUSCO, à pouvoir accentuer l’action de la MONUSCO sur l’anéantissement de tous les groupes armés qui opèrent au Nord et au Sud-Kivu. Nous avons déposé une note aux Ambassades des Etats Unis, de la Chine, de la France,… pour voir comment mettre fin à cette situation de conflit, des groupes armés et d’insécurité », souligne Patient Bashombe
Ces structures citoyennes demandent au Président de la République de s’impliquer dans la lutte contre l’insécurité au pays comme il l’a promis pendant la période de sa campagne électorale et même dans son discours d’investiture.
Rugarabura Koko