La conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) revient à la charge pour exiger l’application intégrale de l’accord de la Saint Sylvestre. Par cette démarche, l’épiscopat entend obtenir les mesures de décrispation préventives à toute crise post-électorale, d’où la pression exercée par la CENCO pour la modification de la structure de la Centrale électorale.
Si l’on en croit le Secrétaire général des évêques, au vu de la manière dont le processus se déroule, la CENI dans son format actuel sous la conduite de Corneille Nangaa, ne pourra pas tenir les élections crédibles et transparentes en RDCongo.
« D’où la nécessité de restructurer la Commission électorale nationale indépendante », insiste l’Abbé Donatien N’shole.
Les prélats catholiques sont, par ailleurs, favorables à l’actuel calendrier électoral de la Ceni. Mais, elle exige au préalable le respect intégral des articles contenus dans l’accord de la Saint Sylvestre. L’église refuse des élections chaotiques à l’origine des crises comme par le passé. Raison pour laquelle elle s’en tient, coûte que coûte, à la réorganisation de la centrale électorale.
Sera-t-elle entendue dans cette démarche ? Wait and see, dit-on.
Eugide Abalawi Ndabelnze