A cinq mois et 12 jours de la tenue des élections générales en République Démocratique du Congo, les langues se délient à Bukavu pour brosser le portrait d’un bon candidat.
C’est le cas pour le dire, de la formation politique dénommée Mouvement National Congolais/Lumumba. Son président fédéral estime qu’un bon candidat est celui qui ne focalise pas son discours sur des critiques négatives seulement.
«Pour moi, un bon candidat est celui qui saura faire mieux. Qui ne créera pas des polémiques en insultants les autres, en croyant qu’avec lui le Congo deviendra un paradis. C’est quelqu’un qui a un bon projet d’avenir et qui a le souci de faire mieux sans pour autant se vanter, exagérer ».
De son côté, Gaudens Maheshe indique qu’un bon candidat est celui qui respecte tout ce qui est demandé par la loi électorale. Rempli tout ce que la CENI demande comme dossier. Il est maintenant éligible s’il a un bon passé et un bon programme d’avenir.
« Un bon candidat est celui qui remplit toutes les conditions demandées par la loi électorale. Il doit avoir déposé tous les documents possibles au moment opportun pour qu’il soit publié comme candidat. Il faut aussi mettre un accent sur son projet d’avenir. Regarder ce qu’il attend faire pour la population quel que soit sa manière de faire sa campagne. Moi je ne mets pas l’importance sur ce que les candidats vous amène comme cadeau, je vous demande d’ouvrir les yeux pour voir un bon candidat à élire », a déclaré le secrétaire exécutif provincial de la Ceni dans la province du Sud-Kivu.
Pour sa part, Christopher Safari, président fédéral de l’ ARC et vice-président de G7 sud Kivu, un bon candidat est celui qui ne fonde pas son discours sur les mensonges mais qui a le souci de son peuple. Qui peut laisser la place aux autres. Une personne qui ne s’éternisera pas au pouvoir.
« Un bon candidat est celui qui a le souci de son peuple. Qui ne vient pas tromper la population avec les biens matériels pendant la campagne. C’est une personne mûre et sage qui peut laisser la place aux autres quand il le faut. Elle est prête a laissé le pouvoir quand il arrive à la fin de son mandat. Pas celle qui veut s’éterniser au pouvoir. Il doit être un homme de parole, qui mettra en pratique toute la théorie, les promesses qu’il donnera à la population pendant la campagne », confie-t-il à Jambordc.info
Rachel rugarabura