Rdc-Elections : « n’allons pas voter pour un homme ou une femme qui ne prendra pas en compte la protection de la biodiversité », prévient la société civile du Sud-Kivu

La province du Sud-Kivu est dans un état de délabrement. L’écosystème menacé et détruit et les catastrophes naturelles à répétition. Voilà pourquoi dans sa lutte contre ces maux qui rongent ladite province,  la société civile environnementale Sud-Kivu appelle la population à la vigilance. Pour elle, les sud-kivutiens ne doivent plus voter pour les candidats députés ou présidents qui ne présenteront pas des projets de société incarnant la protection de la biodiversité et la gestion rationnelle de l’environnement.

« On n’atteint pas le développement durable sans les approches liées à la conservation de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles », disent les environnementalistes. C’est dans cette optique que Josué Aruna, coordonnateur de la société civile environnementale, demande aux habitants de cette province de prêter une attention forte sur les différents projets des sociétés des potentiels candidats aux élections de décembre prochain.

« Tout candidat qui n’a pas un projet de société axé sur la protection de l’environnement sera rejeté par la population. Nous dirons aux électeurs que ces mêmes gens, si une fois ils sont votés, seront entrain de vendre nos réserves naturelles, nos parcs car ils auront le pouvoir », déclare-t-il.

Pour lui, tout projet qui n’incarne pas la conservation de la nature et  la protection de l’environnement « est un projet bidon ».

A l’en croire, la population congolaise en général et sud-kivutienne en particulier doit reconnaitre que les différentes assistances et dons en cas de catastrophes naturelles ne sont qu’une mascarade.

Selon cet acteur de la société civile, l’essentiel c’est d’avoir au préalable une bonne politique spéciale qui incarne la gestion des ressources naturelles ; une politique au sein duquel les décideurs  respectent les principes de la  démocratie.

Pour cet environnementaliste, les conséquences corrigent mieux que les mots.

« Prenez par exemple, même la réserve d’Itombwe est en train d’être vendu aux multinational pour des fins propres de ces gens que nous avion élus (les gouvernants actuels) », fait remarquer Josué Aruna.

« Tous leurs projets seront rejetés et ils ne seront pas voter. Même pour les candidats présidents, nous n’allons pas voter pour un homme ou une femme qui ne prendra pas en compte la protection de la biodiversité. Voilà pourquoi nous disons non, nous disons non à tous ces projets bidon »,  a-t-il conclut.

Materne Nsiku

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