La tension monte à 4 jours de la publication par la Ceni, des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre 2018 en Rdc. Dans une déclaration rendue publique au soir du lundi 31 décembre 2018, les chefs des missions en RDC des Etats-Unis, de la Suisse, du Canada, de la Délégation de l’Union Européenne, de la France, des Pays-Bas, du Royaume Uni, de la Belgique et de la Suède ont soutenu l’appel au calme lancé par la CENCO et la CYMOCEL.
Ces diplomates plaident aussi pour un accès des observateurs aux centres de compilation des résultats. Ils ont demandé au gouvernement de ne pas bloquer les moyens de communication et notamment l’accès à internet ainsi qu’aux médias. Hélas ! cette demande n’a pas trouvé d’échos favorable auprès du gouvernement.
Le lundi 31 décembre 2018, l’internet a été coupé. D’après Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité au pouvoir en RDC et président de l’Assemblée nationale, des raisons sécuritaires justifieraient cette coupure des communications dans le pays au lendemain des élections générales.
Ndabelnzéem