La projection du court métrage titré « Survivante » et portant sur la dénonciation des violences sexuelles et tueries des personnes, vient d’intervenir pour sa première fois ce mercredi 11 mars 2020 dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu. Elle est intervenue devant un public composé de quelques députés provinciaux, des professeurs d’Université, des juristes, des structures de la société civile et des professionnels des médias. Occasion pour la réalisatrice de ce film, Sandra Safi, d’appeler ce public à l’appropriation de ce court métrage pour en faire un outil de plaidoyer pour qu’il y ait justice et réparation en faveur des victimes des violences sexuelles et massacres.
A en croire Sandra Safi, ce court métrage qui est selon elle, une voix pour les femmes victimes des violences sexuelles dans l’Est de la République démocratique du Congo, vise à relancer le débat public sur ces crimes. Ceci afin de mettre fin à l’impunité et chercher une réparation des victimes.
De leur part, les participants à cette première projection de ce court métrage ont commencé par féliciter cette initiative qui vise à trouver justice des femmes victimes des violences sexuelles et non remuer le couteau dans la plaie.
D’après la réalisatrice de ce court métrage, ce dernier s’est inspiré de la réalité d’une jeune fille violée à l’âge de 9 ans après que ses parents aient été tués par ceux qui l’avaient violé. Aujourd’hui, vingt ant après, elle se considère comme une Survivante et non-plus une victime.
Cette première projection de la « Survivante » s’est effectuée dans la salle d’excellence de l’Université catholique de Bukavu (UCB) en province du Sud-Kivu, pendant l’activité de Requiem pour la Paix, organisée par l’organisation Uwezo Afrika Initiative.
Rachel Rugarabura, JRI