Percuté par le véhicule du vice-gouverneur, Blaise Bulonza tient à initier une action en justice

Trente jours après la percussion de son véhicule par celui du vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu, Blaise Bulonza ne sait plus à quel saint se vouer. Inquiet du silence de l’autorité provinciale et incapable de réaliser ses activités quotidiennes sans son véhicule, Blaise veut se confier en la justice congolaise pour être remis dans ses droits.

« Jusqu’à présent, le vice-gouverneur ne veut pas me recevoir, ne veux pas prendre mes appels. Je me promène à pieds alors que ma voiture est au garage. J’ai comme l’impression qu’il use de son pouvoir pour nous écraser, nous les sans voix (…) Il se montre intouchable », déplore Blaise Bulonza.

En date du 31 mars dernier, le véhicule du Vice-gouverneur de province, Hilaire Kikobya, avait percuté celui de Bulonza, coordonnateur de l’INAM, une structure qui milite pour le respect des droits des personnes vivant avec handicap dans la province du Sud-Kivu.

Ayant déclaré l’accident à la Société nationale d’assurance (SONAS), il croit avoir fait le premier pas et n’attend que la réaction de l’autorité provinciale.

« J’ai déjà déclaré l’accident à la SONAS, mais jusque-là rien n’es fait. Ce que je revendique, c’est mon droit, ce n’est  pas une faveur. Le vice-gouverneur devrait être flexible pour me dédommager et se faire respecter », estime-t-il.

Au regard du temps écoulé et le silence du vice-gouverneur, Bulonza entend saisir la justice.

« Je fais confiance en la justice congolaise et j’espère qu’elle  me remettra dans mes droits », a-t-il conclut.

Materne Nsiku

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