Nord-Kivu : un jour après les altercations à Goma, les acteurs de la société civile exigent des enquêtes sérieuses pour dénicher les coupables

Au lendemain des accrochages entre forces de l’ordre et adeptes de l’église « Wazalendo » à Goma, la ville a repris son cours normal de la vie ce jeudi matin 31 Août.

D’après des sources concordantes à Goma, le travail a repris, le trafic urbain, les marchés, les banques, boutiques, magasins et stations services ont ouverts et fonctionnent normalement depuis ce matin.

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Cependant, la psychose qui a gagné la population depuis ce lundi dans la matinée reste encore fresh dans l’esprit de la plupart des habitants de cette ville touristique du Nord-Kivu. Les habitants les plus touchés par ces altercations sont seuls des quartiers situés au Sud de la ville entre autres Ndosho, Kyeshero et le secteur de Nyabushongo où il y a eu de débordements qui ont conduits finalement à des vives tentions causant ainsi morts d’hommes.

Par ailleurs, tout en condamnant cette violence, la société civile exige des enquêtes sérieuses afin d’établir les responsabilites.

« Nous comme société civile nous ne pouvons pas encourager ces genres des manifestations violentes, des manifestations ayant toujours abouti à des violations graves de droit de l’homme. Il y a même des maisons des innocents qui viennent d’être incendiées à cause d’une église. Sur ce, nous sommes en train de demander aux autorités d’ouvrir des enquêtes pour que les gens qui ont commis ces actes barbares, que ce soit du côté de ces soi-disant Wazalendo qu’ils répondent de leurs actes, que ce soit du côté des services de sécurité, » a dit John Banyene, président de cette structure citoyenne.

Juvénal MUTAKATO

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