L’Association des femmes journalistes engagées pour la paix (AFJEP) dans la ville de Kamituga, territoire de Mwenga, réclament que la sécurité soit assurée aux femmes des médias avant, pendant et après l’exercice de leur métier. C’est en raison de plusieurs abus dont sont victimes certaines femmes journalistes avant de retourner à leur domicile.
Cette Association des femmes journalistes engagées pour la paix fait référence au dernier cas signalé à Kinshasa, où Jemimah Mogwo, journaliste de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) est décédée après son agression par des hommes armés.
Tout en dénonçant cette violence dont sont victimes les femmes journalistes, l’AFJEP réclame la sécurité de toutes les femmes journalistes et demande que justice soit faite pour les présumés auteurs de l’assassinat de la journaliste Jemimah Mogwo morte à l’hôpital le 24 novembre dernier, où elle était admise pour les soins.
« Dénonçons l’insécurité dont les femmes journalistes de la ville de Kinshasa et celles de la RDC en général sont victimes et déclare que la sécurité des femmes journalistes qui terminent le travail tard parfois la nuit soit assurée. Nous demandons que la justice fasse son travail en arrêtant et condamnant les malfrats afin qu’ils répondent de leurs actes, » a déclaré Immaculée Chakupewa.
Elle souligne que le travail d’un journaliste est tellement délicat et de fois tardif qui par conséquent nécessite la sécurité.
Cette structure au niveau de Kamituga soutien au même moment l’initiative invitant l’Union congolaise des femmes des médias de la RDC en collaboration avec d’autres structures de professionnels de la presse.
Benjamin Bahati