Mwenga : effectivité de la journée morte pour exiger la réouverture de la RN2 à Bwahungu

Les activités commerciales, scolaires et autres sont restées paralysées ce lundi 27 octobre 2025 sur la majeure partie du territoire de Mwenga (Sud-Kivu) en réponse à l’invitation du bureau de la société civile force-vive local appelant à une journée morte, visant à dénoncer l’arrêt du trafic sur la route nationale numéro 2 (RN2) au niveau de Bwahungu dans le territoire de Walungu.

Selon Lungele Itebo, président de cette structure citoyenne, la suspension des activités socio-économiques pour ce lundi, était une occasion d’exprimer leur mécontentement face à la décision de suspension du trafic sur le tronçon routier Bukavu-Mwenga, au niveau de Bwahungu par les autorités provinciales de la rébellion de l’AFC/M23.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Cette décision met en danger la vie des paisibles citoyens de cette partie de la province, alors qu’ils sont innocents, a-t-il indiqué.

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« La population du territoire de Mwenga a répondu favorablement à l’appel de la société civile qui a décrété une journée morte ce lundi 27 octobre 2025 sur toute l’étendue du territoire de Mwenga. Les boutiques, les écoles fermées et toutes autres activités privées sans oublier la circulation sur la RN2 et sur d’autres artères principales,» explique Lungele Itebo.

Pour lui, ça devient difficile d’en durer la souffrance due à la fermeture de ce tronçon routier, et lance un cri d’alarme aux parties impliquées dans le conflit actuel à avoir pitié de cette population déjà appauvrie par la situation sécuritaire qui se vit en province.

« La RN2 est l’unique chemin ou route principale de ravitaillement de la population de Mwenga. Les produits pharmaceutiques et d’autres biens de valeur viennent de Bukavu, c’est pour cela que la population a manifesté pour alerter l’opinion internationale, l’État congolais et l’AFC/M23 que nous sommes pas en RDC et que nous avons droit à la circulation, à la santé aussi,» a-t-il insisté.

Il sied de rappeler que, depuis la fermeture du tronçon routier Bukavu-Mwenga, le 08 octobre dernier, les produits de première nécessité ont haussé les prix sur place, mettant davantage en péril la souffrance des paisibles citoyens affectés par la violence armée.

Gabriel ACIRUSHOKOLIRE

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