Les éléments de la police nationale congolaise (PNC) ont dispersé les manifestants lors de la marche pacifique organisée à Goma dans la province du Nord-Kivu, ce 28 novembre 2017.
Invités par le collectif d’actions de la société civile (CASC) et les mouvements citoyens du Nord-Kivu, les manifestants se sont vus interpelés par la police et d’autres blessés par des bombes lacrymogènes alors qu’ils se dirigeaient vers le gouvernorat de province pour déposer leur mémorandum.

«La manifestation a bien commencé sans casse mais lorsqu’ils se dirigeaient vers le gouvernorat, plusieurs éléments de l’ordre sont venus les disperser. La police a utilisé des gaz lacrymogènes qui a mis en déroute plusieurs jeunes. Beaucoup sont blessés et d’autres arrêtés et seraient jusque maintenant au cachot de la police », rassure un militant de la Lucha
Les manifestants « protestaient contre le calendrier électoral » publié le 5 novembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et qui fixe les élections présidentielle, législatives nationale et provinciale au 23 décembre 2018.
Patrick Kambale
