Quelques jours après des manifestations enregistrées dans la ville et territoire de Béni, demandant le départ de la Monusco du sol congolais, le président de la République vient de déplorer et condamner le recours à la violence des populations de ce milieu. Il l’a fait savoir ce vendredi 13 décembre 2019, lors de son adresse à la Nation devant le congrès au palais du peuple.
A en croire Félix Tshisekedi, les récents événements à Beni notamment l’attaque du siège de la MONUSCO ne lui ont pas laissé indifférent.

« La MONUSCO n’a pas vocation à rester indéfiniment en RDC. Elle a été d’un précieux apport dans les efforts pour la pacification de la RDC depuis bientôt 20 ans », a indiqué le chef de l’État.
Dans son discours sur l’État de la Nation, Félix Tshisekedi a souligné que, durant sa visite à Kinshasa et son passage devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, « j’ai dit au Secrétaire Général de l’ONU notre sentiment de gratitude et notre volonté de procéder graduellement à un redéploiement des effectifs, prélude d’un départ concerté, organisé et structuré de la MONUSCO ».
A notre source d’augmenter, que pour y arriver, une évaluation sera faite chaque année pour aboutir au transfert des responsabilités de la MONUSCO vers les FARDC.
En somme, la Brigade d’intervention, le président de la République souhaite que le Conseil de Sécurité renforce la relation de la Brigade avec la MONUSCO pour notamment contribuer à la protection des civils comme l’ensemble de la MONSUCO.
Rachel Rugarabura, JRI
