Quelques semaines avant la passation de la session ordinaire de l’examen d’état, édition 2017-2018, les élèves de l’Institut Rwabika dans le groupement de Miti en territoire de Kabare disent être prêts à affronter cette épreuve. Au cours d’un culte tenu à leur intention, dimanche 27 mai, les responsables scolaires ont loué le climat dans lequel l’année scolaire s’achève et demandent aux parents d’assurer leur responsabilité au cours des vacances qui s’annoncent.
Dans son speech, le préfet de l’Institut Rwabika se félicite du climat dans lequel s’est déroulé l’année scolaire et invite les parents à reprendre leur responsabilité durant toute la période où les enfants seront à leur seule responsabilité.
« L’année se clôture dans un climat apaisé. Sur le plan spirituel, nous n’avons enregistré aucun cas d’immoralité chez les élèves filles tout comme chez les garçons. Nous demandons aux parents d’assurer aussi leur responsabilité, de bien garder les enfants durant toute la période de grandes vacances et qu’en septembre, nous ayons les enfants tels que nous les leurs donnons », a indiqué Bahati Muderhwa, préfet des études.
Alors que les élèves s’apprêtent à affronter les examens, les enseignants les rappellent au sérieux.
« Nous nous sommes acquittés des tâches qui sont nôtres en dispensant la matière telle que repartie dans le programme national. Il revient à nos candidats de bien étudier, relire à la maison les notes à leur disposition (…) Nous voulons le sérieux », a insisté Bonjo Muhogera, enseignante à l’institut Rwabika.
« J’ai espoir d’obtenir mon diplôme, j’ai tous les acquis et j’ai confiance en moi-même. Nous sommes aussi dotés d’un bagage si riche car nos enseignants ont bien fini le programme (…) Nous avons imploré l’assistance de Dieu et croyons à la réussite », s’est exprimée Zawadi Christiane, finaliste en Biologie Chimie
Présent à la cérémonie, l’aumonier communautaire des ECP/CEPAC, a loué l’encadrement spirituel dont ont bénéficié les élèves à cette école.
« Il y a deux grandes activités que nous organisons chaque année scolaire, un culte d’ouvertures des activités et celui de clôture et pour aujourd’hui, il a fallu louer l’éternel pour sa fidélité dans les psaumes 33 :1-6. Nous avons vraiment un sentiment de satisfaction à la forte mobilisation qui a été faite et comme chrétien nous demandons aux autorités scolaires de nos écoles de ne pas lâcher avec cette initiative », a confié Mulinga Muhima François, chargé de la vie spirituelle dans des écoles de la 8e CEPAC.
Cette école n’est pas épargnée des difficultés dans lesquelles fonctionnent la plupart dont les difficultés les plus frappantes sont d’ordre financier.
« Nous parcourons plusieurs difficultés sur le plan financier d’autant plus que les parents ont du mal à s’acquitter des frais scolaires de leurs enfants, et c’est un défi majeur », insiste le préfet.
Il lance un appel au gouvernement provincial d’appuyer la construction des classes en cours à cette école.
« Nous sollicitons au gouvernement de songer aux enseignants non-payés afin de réduire la charge des parents l’année prochaine. Cette école a d’énormes difficultés : nous avons 16 classes dont 8 construites en matériaux durables et 8 autres en mur en bois que nous ne savons pas remplacer. Nous souhaitons voir le gouvernement intervenir aux normes défis que connait notre école, le gouverneur Claude Nyamugabo nous a promis d’appuyer ce projet avec dix pourcent (10%) du budget alloué pour la modernisation de cette école tel que demandé par le fond social mais jus que là, sommes toujours à l’attente de la concrétisation de cette promesse », souhaite Bahati Muderhwa, soulignant que cette école ouvre une option sociale l’année prochaine en plus de la biologie chimie et pédagogie générale organisée depuis 1975.
Tenu dans la paroisse de la 8e CEPAC Kabuga en groupement de Bugorhe dans le territoire de Kabare, ce culte a connu la participation des finalistes du primaire et du secondaire, les autorités scolaires et communautaires ainsi que le conseiller de proximité des Ecoles conventionnées protestantes (ECP) au sein de la CEPAC à Kabare Nord.
ISHARA MASIRIKA.