La société civile du territoire de Kabare s’insurge contre la tracasserie militaire observée à la barrière de Kazingo, sur la route numéro 2, Bukavu-Kavumu. Son rapporteur adjoint Barthélémy Mwambusa fait savoir que plusieurs citoyens de cette partie du Sud-Kivu sont victimes de la barbarie militaire à ce lieu.
Dans un entretien nous accordé ce jeudi 1er août, Barthélémy Mwambusa rappelle que cette barrière a été érigée à cet endroit, pour des fins sécuritaires.
La barrière est transformée à un moyen de tracasserie de paisibles citoyens, regrette notre source.
Avant de traverser à cette barrière, les femmes transportant les sacs de braise en provenance de Kabare pour Bukavu sont sommées de payer un montant allant entre 1000 à 5000 Franc congolais. Les personnes non porteuses de cartes de d’identité sont aussi soumises à ce traitement parfois même inhumain.
“Nous avons constaté que la barrière de Kazingo est transformée comme un moyen de cracasser les paisibles citoyens. Nos mamans qui transportent les sacs de braise, les biens champêtres sont sommées de payer 1000 à 5000 Fc avant de traverser. Nous regrettons et dénonçons cette tracasserie militaire. Cette barrière a été érigée sur ce lieu pour des raisons sécuritaires,” lâche Barthélémy Mwambusa.
Face à la situation exagérée à en croire la société civile de Kabare, cette structure demande au commandant de la 33 ème région militaire de pouvoir mettre de l’ordre à cet endroit devenu un lieu de violation des droits humains.
Elle invite également, les habitants de Kabare et tous les passants à cette barrière de ce munir avec leurs pièces d’identité pour éviter les bavures avec les services de sécurité.
Juvénal MUTAKATO