La ville de Bukavu s’est réveillée sous une rareté des taxi-bus sur la voie publique ce lundi 30 Octobre. Ceci en réponse au mot d’ordre du bureau urbain de la société civile pour exiger la baisse du prix du litre de carburant revue à la hausse depuis un certain moment.
Selon le constat de votre rédaction, depuis les heures matinales de ce lundi, peu des taxis-bus étaient en circulation sur les artères principales de la ville depuis les heures matinales.
À Bagira par exemple, il était difficile de trouver un moyen de transport pour le centre ville, en passant par la place de l’indépendance. Même chose sur les axes Cimpunda-Kadutu, Nyawera-Essence Major Vangu-Panzi, pour n’est citer que ces lieux. Sur ces axes, seuls les véhicules de particulier et seuls commis au transport des élèves dans les écoles étaient visibles sur la route l’avant-midi.
Même chose dans les marchés urbains de la place, où, à titre illustratif, au marché de Nyawera, les étalages étaient quasiment vides depuis le matin. Les vendeuses et vendeurs rencontrés ont dit avoir répondu à l’appel de la société civile.
Tout en remerciant les conducteurs pour avoir obéi à l’appel, Alain SHINDANO, président du Bureau urbain de la société civile indique que d’autres actions de grandes envergures
seront organisées si le gouvernement ne réagit pas.
Signalons que c’est le vendredi 27 Octobre que le Bureau urbain de la société civile a appelé à une journée sans transport et sans marché dans la ville de Bukavu. L’objectif de cette action était de faire passer un message aux autorités par rapport à la situation difficile que traverse actuellement la population, lit-on dans un communiqué signé par SHINDANO.
Rédaction
