Le processus électoral en République démocratique du Congo est progressivement dans ses étapes décisives, de conduire le peuple aux élections convoquées pour le 23 décembre 2018 selon le chronogramme de la Commission électorale nationale indépendante, CENI. Toutefois, les inquiétudes persistent quant à son respect par les parties prenantes.
La Présidente fédérale de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en province du Sud-Kivu, José Emina, émet des doutes sur le processus électoral qu’elle qualifie de ‘’biaisé’’ et en appelle au maintient de la pression jusqu’à obtenir les élections le 23 décembre prochain.
« Nous sommes dans un processus électoral biaisé, nous ne pouvons pas exclure le schemas de la pression pour qu’on ait ces élections puisque la convocation de l’électorat nous l’avons eu grâce à cette pression. Donc, on ne doit pas croiser les bras croyant que c’est déjà un pari gagné […] nous devons continuer à faire pression pour qu’on ait ces élections », a martelé José émina, répondant à une question du journal JAMBORDC.INFO.
La Fédérale de l’UDPS Sud-Kivu s’inscrit dans la logique du Comité laïc de coordination (CLC) qui appelle à des actions d’envergure du 12 au 14 août prochain pour « contrecarrer une éventuelle candidature de Joseph Kabila à un troisième mandat, contre la machine à voter et l’instrumentalisation d’une justice de service qui maintient en détention les prisonniers politiques ».
Jean-Marie Mulume