Le dernier passage de la procureure de la Cour Pénale Internationale en Rdc est vertement critiquer par l’opposition congolaise. Le parti politique Ecide, n’est pas en reste. Son président fédéral dans la province du Nord-Kivu, estime que la démarche de la procureure de la Cpi est floue.
« …Bensouda ne rassure pas quant à son engagement à contribuer à la cessation des crimes et violations massives des droits de l’homme dans notre pays. Elle a tenu un double langage comme si elle n’avait été saisi de rien du tout jusqu’à ce jour ; pourtant le drame du Congo n’exige plus que l’on ait des lentilles et lunettes sophistiquées pour comprendre qu’une enquête de la cour pénale internationale est exigée dans ce pays, a lâché Kasekwa au micro de notre envoyé spécial à Goma.
Cet opposant congolais se plaint du fait que Bensouda annonce sans fermeté, l’ouverture prochaine des enquêtes afin que des présumés responsables répondent de leurs actes.
« Depuis quand les massacres ont commencé à Béni, dans le Kasaï, Katanga, la répression des manifestations depuis novembre 2011, charniers de Maluku et autres ? s’interroge-t-il, avant d’ajouter que « Bensouda fait comme si elle vient d’une toute autre planète ».
Néanmoins, le numéro Un de l’Ecide Nord-Kivu estime que le passage de la procureure de la Cpi en Rdc n’est pas non plus sans signification.
« C’est une bonne chose qu’elle soit passée mais nous avons encore une grande bataille à mener en tant partis politiques, forces vives de la Rdc pour que finalement nous puissions amener la Cpi à passer à l’acte. Et les auteurs des violations des droits de l’homme peuvent tirer une leçon et comprendre que tôt ou tard justice sera rendue », a-t-il conclu.
De notre envoyé spécial à Goma Eugide Abalawi Ndabelnze