En République démocratique du Congo (RDC), la guerre, la situation économique et la mauvaise gouvernance sont les principaux facteurs des tendances migratoires, d’après un document de l’organisation internationale de migration (OIM), consulté par votre rédaction à l’occasion de la journée internationale des migrants ce 18 décembre 2024.
Selon ce document, la RDC a vécu une longue période de conflits, fortement liés avec d’autres États de la sous- région. Cette situation de belligérance a entraîné de nombreux réfugiés et déplacés internes atteignant près de 6,9 millions de personnes déplacées internes.
Les évaluations menées sur les déplacés dans les 26 provinces par cette organisation internationale entre juin et août 2024, renseignent que les provinces d’Ituri, du Nord et Sud-Kivu ainsi que de Tanganyika abritent ensemble 96% de déplacés internes, en raison de conflits armés et 4% en raison de catastrophes naturelles.
Au regard de ce tableau sombre, il s’agit d’une crise humanitaire silencieuse mais qui peut être résolu. Dans un premier temps, comme voulu par l’Assemblée générale des Nations Unies, en rapport à ces résultats, des recommandations clés sur la fourniture d’une assistance humanitaire est urgente à ces personnes en détresse.
Disons que la commémoration de la journée internationale des migrants selon les Nations Unies met en lumière les contributions inestimables de millions de migrants dans le monde. Cette journée permet également de mettre l’accent sur l’environnement de plus en plus complexe dans lequel s’inscrivent les migrations.
En effet, sur le plan international, les catastrophes climatiques et les pressions économiques continuent de pousser des millions de personnes à quitter leur foyer en quête de sécurité ou simplement d’opportunités.
Christine Mwinja (Stagiaire)