Insécurité à Goma: Ville morte, sit-in, marches et pétitions la semaine prochaine pour faire plier le maire de la ville

La ville de Goma continue à faire son décompte macabre des victimes de l’insécurité. L’ assassinat d’un changeur de monnaie, trentaine révolue, dans la nuit de jeudi 27 septembre, vient rallonger la liste des victimes de la barbarie humaine.

Cette dégradation de la situation sécuritaire à Goma pousse les notables de la province à hausser le ton. Parmi eux, Me Jean-Paul Lumbulumbu.

Dans son compte twitter, ce notable écrit :

Dans son ultimatum au maire de la ville de Goma, prorogé de 7 jours, le collectif des notabilités du Nord-Kivu l’avait prévenu de passer à une vitesse supérieure au cas où ce dernier menagerait ses efforts pour juguler l’insécurité.

Le 17 septembre 2018, suite à des pillages nocturnes à caractère collectif opéré par des groupes d’hommes et femmes y compris des jeunes porteurs d’armes blanches et armes à feu dans les quartier Katoyi, Kasika, Majengo, Mabanga Nord et Mabanga Sud, le collectif des notables du Nord Kivu, exacerbé par ces incursions, a lancé un ultimatum au Maire de Goma pour juguler l’insécurité dans la ville.

Une semaine après, de l’évaluation faite, les notables du Nord Kivu se sont félicités que leur ultimatum a été pris très au sérieux par les autorités urbaines qui, 48 heures après le lancement de l’ultimatum, ont organisé une réunion de sécurité élargie sous forme de tribune d’expression populaire dans le quartier Katoyi(Salle Katoyi 2000, le 19 septembre), sur la sécurité en ville de Goma.

Le Maire et son adjoint, la PNC, l’ANR, les chefs de tous les 18 quartiers, les Nyumba Kumi et la population des quartiers concernés ont pris part à ladite réunion.

Résultats, comme demandé par le collectif des notables du Nord Kivu, les patrouilles ont débuté dans la soirée et les populations de ces quartiers ont repris la quiétude en dépit de quelques cas isolés d’insécurité qui perdurent, motif de satisfaction pour la population de Goma et du Collectif des notables du Nord Kivu qui, cependant, constatent une sorte de délocalisation de l’insécurité d’un quartier à un autre.

C’est pourquoi, le collectif a accordé au Maire de Goma 7 jours supplémentaires pour éradiquer les vols nocturnes collectifs qui s’opèrent encore dans plusieurs maisons à Goma.

Ndabelnzéem

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