Hausse du prix de transport à Bukavu : Les usagers de transports en commun appellent la mairie à sévir

Les habitants de Bukavu suivent de près le déroulement de l’opération de contrôle des documents de bord des automobiles. Opération somme toute logique, enclenchée il y a quelques semaines par l’autorité compétente.

Mais les usagers des transports en communs appellent également le maire de la ville de Bukavu à s’impliquer dans le domaine du transport en commun où le libertinage est la règle de jeu.

Les chauffeurs de transport en commun se comportent en électrons libres. Ils fixent le prix de transport à leurs grés. Et cela ne manque pas de causer des préjudices à la population.

‘’ Nous sommes parfois obligés de payer le double, voire le triple du coût du transport officiel’’, a déclaré un passant trouvé ce lundi matin à la place Mulamba.

À l’instar de ce passant, plusieurs traversent le même calvaire. Car, le prix du transport en commun à Bukavu varie comme l’aiguille d’une montre.

’’Le matin, la course place Mulamba–frontière sur une moto se négocie à 1000 FC ; à Midi, il augmente à 1500 FC et le soir, il rempile à 2000FC’’, révèle un autre passant, toujours à la place Mulamba.

Intéressée par le sujet une commerçante répondant au nom de Sifa ajoute : “L’anarchie n’aura en aucun cas contribué à l’évolution d’une société. D’où, faudrait-il que l’autorité se fasse sentir à tous les niveaux de la trame de la population et dans tous les secteurs qui touchent à la marche de la ville“.

Abondant dans le même sens, papa Floribert indique que “la population salue le contrôle des documents de bord des véhicules pour maximiser les recettes et aussi réduire les cas d’insécurité dans la ville. Par ailleurs, elle veut voir aussi l’action du maire de la ville contre des chauffeurs et motards avides”.

Et un fonctionnaire de l’Etat de renchérir : ‘’Le rôle principale  d’une autorité établie est de garantir la paix sociale, laquelle transite par le respect des normes”.

Comme pour enfoncer le clou, une avocate déclare sans fioritures:
Il est du devoir du maire de la ville de faire la même chose contre ces chauffeurs de taxis et motards qui augmentent le prix de la course comme ils veulent. Ils commettent ces actes répréhensibles parfois devant les agents de l’ordre sans être interpellés. Il va de l’honneur et l’engagement qu’a l’autorité urbaine par rapport à sa mission ‘’.

Comme on peut bien s’en rendre compte, le débat est loin d’être clos sur la problématique du coût de transport en commun à Bukavu.

Seront-ils écoutés de cette oreille par la mairie de Bukavu ? Espérons !

Eugide Abalawi

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