Les autorités rwandaises notent qu’environ 7000 congolais avaient traversé la frontière samedi. Selon les sources onusiennes, au moins 25.000 personnes ont été déplacées à Sake, à 25 km au nord-ouest de Goma. Cependant, la plupart des gens rentrent lentement chez eux depuis que la lave a cessé de couler ce matin.
Dans un communiqué ce dimanche, l’UNICEF s’inquiète de voir des centaines de personnes revenir à Goma pour retrouver des maisons endommagées provocant ainsi des pénuries d’eau et d’électricité.
« On ne sait pas encore combien de foyers ont été touchés par l’éruption dans le territoire de Nyiragongo, au nord de Goma », dit l’agence onusienne qui a déployé une équipe dans les zones affectées de Sake, Buhene, Kibati et Kibumba pour fournir une réponse de première ligne.
Il est question de l’installation de points d’eau chlorés dans et autour de Sake pour limiter la propagation du choléra, de renforcer la surveillance épidémiologique du choléra, notamment à Goma suite au retour de milliers de résidents. Plusieurs autres défis sont signalés et les équipes de l’UNICEF mettent en place de deux centres de transit pour les enfants non accompagnés et séparés, en collaboration avec les autorités locales congolaises. L’agence onusienne travaille également avec ses partenaires pour référer les cas de violence et d’abus sexuels afin qu’ils bénéficient d’un soutien médical et psychosocial adéquat.
La dernière éruption du Nyiragongo, en 2002, a laissé plus de 100.000 personnes sans abri. Il est considéré comme l’un des volcans les plus actifs et les plus dangereux du monde
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