Le génocide congolais (Génecost) institué par la loi numéro 22/065 du 26 décembre 2022 instituant les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes des violences sexuelles liées aux conflits armés et aux crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, sera célébré les 1er et 2 août 2024. Recommandation du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur Jacquemin Shabani.
Dans un message officiel adressé aux institutions publiques en RDC, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur a instruit, ce mardi 29 juillet, dans un message officiel adressé aux institutions publiques en RDC, de célébrer le génocide congolais pendant les deux journées.
« Ces victimes méritent les hommages de la République pour plusieurs raisons », dit le Jacquemin Shabani.
Pour lui, cette célébration est une l’illustration de la capacité des Congolais de traduire en actes un instrument juridique national en l’occurrence la loi instituant les principes fondamentaux de protection des victimes de toute forme d’atrocité en RDC.
Les victimes du génocide et de toutes violences liées aux conflits armés et aux crimes contre l’humanité méritent d’être célébrées par nous Congolais dans la mesure où le législateur congolais, de par l’article 11 de la loi instituant les principes fondamentaux de protection des victimes de toute forme d’atrocité, fixe les droits de ces victimes.
« La victime ou ses ayants droits ont droit à une protection, à une prise en charge globale pour leur relèvement et leur réinsertion à la vie publique, à une éducation et à une formation de sorte qu’ils mènent une vie pleine et décente dans des conditions qui garantissent leur dignité et facilitent leur participation à la vie publique, » stipule cet article 11.
En rendant hommage aux victimes des crimes, violences et atrocités dus, notamment aux conflits armés, les Congolais auront fait montre du respect du droit international en faisant bénéficier la victime de »tous les droits fondamentaux consacrés par les lois nationales et les instruments juridiques internationaux auxquels la République démocratique du Congo est partie, notamment les droits à la protection et à la réparation », conformément à l’article 10 de la loi congolaise sur la protection des victimes des conflits armés.
Du reste, les pouvoirs publics en RDC ont compris la nécessité de venir en aide à ces victimes des atrocités causées par les conflits armés en créant la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux reformes.
Rédaction