Élections sénatoriales : La réponse de Me Justin Bahirwe aux députés provinciaux sur sa candidature comme indépendant

Au Sud-Kivu, trois  jours ont suffi pour les candidats sénateurs de battre campagne électorale pour leur l’élection.  Au cours de la dernière séance de plénière ténue ce mercredi 12 mars 2019, les candidats sénateurs sont passés tour à tour au perchoir de l’hémicycle provincial parmi les lesquels Maître Justin Bahirwe, candidat sénateur indépendant, n°14, qui a expliqué sa motivation pour laquelle il s’est porté candidat à ce scrutin.

Après sa présentation du programme d’action, Me Justin Bahirwe a été obligé de répondre aux interventions des députés provinciaux qui sont des électeurs à ce niveau dont la majeure question était de savoir comment il compte se faire élire sans être dans un parti politique.

« Il n’existe pas d’incompatibilité sans texte. La constitution et la loi électorale ont prévu que toute personne congolaise qui remplit les conditions exigées par la CENI, peut présenter sa candidature soit en indépendant, soit par le truchement d’un parti politique. C’est dans ce sens que nous l’avons fait en indépendant », a-t-il répondu aux députés qui sont des électeurs

Pour Justin Bahirwe, deux options sont à pourvoir une fois élu comme sénateur afin de faire entendre sa voix dans la chambre haute même s’il est indépendant.

« La première option c’est celle de se retrouver en nombre des sénateurs indépendants élus, vu l’exemple des certains leaders qui ont été voté en indépendance mais qui se sont imposé dans le parlement. (…), la deuxième option qui se dessine, c’est celle de se retrouver seul comme indépendant. Dans ce cas, je devrai choisir un parti politique qui répond à mes aspirations et à mon indépendance d’esprit pour qu’au finish je puisse réaliser les ambitions pour le compte ma province », souligne-t-il.

A la fin des réponses fournies par Me Justin Bahirwe aux députés provinciaux, ces derniers ont interpellés les candidats sénateurs afin qu’ils ne se limitent pas à prononcer des discours mais à se rappeler qu’ils doivent être réalistes car les défis à relever sont nombreux sur l’ensemble du pays.

Elie Bigaba, JRI

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