Dialogue : Signature des arrangements particuliers, mission impossible pour la CENCO ?

Les plénières sur les arrangements particuliers des accords du 31 décembre 2016 ont repris jeudi 16 mars au Centre interdiocésain de Kinshasa.

Cette reprise intervient après plus d’un mois après leur suspension suite à la mort d’Etienne Tshisekedi, opposant historique et président de la méga plateforme « Rassemblement de l’opposition ».

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Mais le travail des évêques semble toujours difficile.

Les positions restent les mêmes pour ce qui est des modalités de désignation du Premier ministre. La majorité campe toujours sur sa position en exigeant qu’il soit proposé trois noms des candidats premiers ministrables au Président de la République pour qu’il fasse son choix discrétionnaire.

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De l’autre côté le Rassemblement reste catégorique et ne jure que par l’envoi d’un seul nom conformément à l’Accord.

Entre temps, d’autres points de divergence perdurent. Ils sont aussi à la base du blocage pour la signature de ces arrangements particuliers en vue de la mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre.

C’est entre autre le mode de désignation du prochain Premier ministre, le rôle de la CENCO pendant la période préélectorale, la répartition de 64 portefeuilles du prochain gouvernement.  A cela il faut ajouter la question de la succession d’Étienne Tshisekedi à la tête du Conseil national du suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA) doublée de la crise de leadership au Rassemblement.  A ce sujet, la Majorité a prévenu qu’il faudra un « Consensus » pour la désignation du nouveau président du CNSA.

Même dans l’opposition, le Mouvement pour la libération du Congo, MLC, a remis en question la crédibilité de Pierre Lumbi, élu Président du Conseil des sage du Rassemblement, estimant qu’il était proche du Président Kabila. Pourtant, selon l’accord, le président du Conseil des sages du Rassemblement dirige aussi, en même temps, le CNSA.

La mission ne parait donc pas facile pour la CENCO. Mais, malgré les blocages elle croit toujours obtenir un accord entre acteurs politiques sur les arrangements particuliers.

L’accord politique signé le 31 décembre entre acteurs politiques connait déjà près de 4 mois de sa mise en application. Celui-ci prévoit la tenue des élections présidentielle et législatives nationales au plus tard la fin du mois de décembre 2017.

 

Sandra Safi

 

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