Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord global et inclusif issu des discussions directes entres les acteurs politiques de la République démocratique du Congo au centre interdiocésain de Kinshasa, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont demandé que chaque partie prenante dépose ses propositions en vue d’un arrangement particulier qui comporte trois volets clés à savoir :
- Le chronogramme de la mise en œuvre de l’accord partant de la date de sa signature, des institutions de la transition notamment le gouvernement et sa taille, le profil du premier ministre et des ministres ainsi que les termes de référence de la manière dont doit être mis en place le conseil national de suivi.
- Les intérêts des partis, il s’agit de faire des propositions sur le partage du pouvoir au sein des institutions de la transition. Concernant le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), les parties prenantes au dialogue du centre interdiocésain de Kinshasa sous les bons offices de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont convenu de procéder au remplacement de ses animateurs conformément à la loi. Quant à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), chaque composante qui le désire doit remplacer son représentant à la centrale électorale.
- Les arrangements traitent des garanties mutuelles que se feront les parties durant la transition.
Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, la société civile ainsi que l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre ont déjà déposé leurs propositions sur l’arrangement particulier à la CENCO sauf la majorité présidentielle qui se fait encore attendre.