Des journalistes et acteurs de la société civile du Sud-Kivu participent à un atelier d’échange sur l’évaluation des outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes à Bukavu, depuis ce mardi 25 juin.
Pendant ces assises de deux jours, soit du mardi 25 au mercredi 26 juin, les participants vont analyser les mécanismes de protection existants et évaluer leur efficacité dans la protection et la sécurité des journalistes. “la protection préventive (plaidoyers et formations) et la protection réactive (assistances judiciaires, délocalisation, etc.)”
Pour ce premier jour, plusieurs outils de surveillance mis en place pour la protection des professionnels des médias dans leur métier ont été analysés et évalués avant de tabler sur les menaces qui pèsent encore sur les journalistes en exercice de leur métier.
Jonathan Magoma, Chef des programmes à PPI et Directeur intérimaire a indiqué que cette rencontre est une occasion pour relever les différentes attentes à la liberté de la presse et y trouver des solutions.
“Cet atelier est une occasion pour nous PPI, organisation accompagnatrice des médias et journalistes de faire la hiérarchie des atteintes à la liberté de la presse afin de cibler aussi les actions qu’il faut mener pour que nous puissions encore contribuer à la liberté de la presse,” a fait savoir Jonathan Magoma.
Cette session de deux jours s’organise dans un contexte où la sécurité des journalistes et défenseurs des droits humains reste préoccupante marquée par les assassinats, intimidations et l’interdiction d’accès à l’information au Sud-Kivu. Ceci se justifie par plusieurs cas des violations et atteintes à la liberté de la presse documentés chaque par PPI et d’autres organisations de défense des droits humains au Sud-Kivu et en RDC en général.
Signalons que ce cadre d’échange se clôture ce mercredi 26 juin. L’activité est organisée sous l’appui technique de l’organisation Internews.
Espérance Bisimwa