Beaucoup d’enfants ne reprendront pas le chemin de l’école ce lundi 2 septembre suite aux multiples cas d’incendies qui ont frappé la ville de Bukavu. Les acteurs sociaux qui se sont entretenus avec JamboFm ce vendredi 30 août, appellent les autorités de venir en aide ces enfants dépourvus des fournitures scolaires.
A Cikonyi dans la commune de Bagira par exemple, plus de 200 enfants sur avenue Mululi ont des difficultés de retourner à l’école, comme nous fait savoir Gentil Kulimushi, président de la société civile de Bagira.
Celui-ci indique que, ces enfants n’ont ni objets scolaires ni habits et leurs familles n’ont pas où passer la nuit, suite à un incendie qui a ravagé les habitations sur cette avenue.
Même situation pour d’autres quartiers de la ville de Bukavu où le feu a calciné des manages, regrette Gentil Kulimushi, qui estime que, le gouvernement congolais ainsi que les gens de bonne volonté devraient venir en aide ces enfants.
“Beaucoup d’enfants ne vont pas rentrer à l’école parce qu’ils sont victimes des incendies qui se sont passés dans la ville de Bukavu. Nous avions constaté que plus de 200 enfants au quartier Cikonyi sur avenue Mululi ont la difficulté de rentrer à l’école parce qu’ils n’ont ni objets scolaires ni habits, mais aussi ils n’ont pas où passer leurs nuits car toutes les maisons ont été calcinées. Mais aussi vous allez constaté que les quartiers Nyamugo, le Mulambula, Ndendere, Panzi, Cimpunda, dans ces quartiers beaucoup d’enfants ne vont pas rentrer à l’école. Raison pour laquelle nous demandons aux personnes de bonne volonté, parce que nous constatons que nos dirigeants ont failli à leurs missions, de venir en aide ses enfants,” a-t-il plaidé.
Rappelons que conformément au calendrier scolaire 2024-2025, la rentrée scolaire est prévue pour ce lundi 2 septembre sur toute l’étendue nationale.
Bien que cette rentrée soit maintenue par la ministre de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, certains parents, notamment, ceux qui ont été victimes des incendies, peinent à répondre à leurs devoirs parentaux suite à une vie incertaine qu’ils mènent.
Espérance Bisimwa