Trois de sept prisonniers affectés par l’intoxication alimentaire à la prison centrale de Bukavu le 29 juin dernier, ont été relaxés après avoir bénéficiés de soins médicaux appropriés. Cette affirmation est du conseiller pénitentiaire au ministère provincial de la Justice, Pascal Katangondwa, dans une interview nous accordée ce mercredi 07 août.
A l’en croire, le cas d’intoxication enregistré à la prison centrale de Bukavu a été confirmé par les responsables dont le médecin de la prison. Cet événement malheureux a coûté la vie à quatre personnes et sept autres étaient admises dans une structure sanitaire pour des soins.
Après cet acte ignoble, un plan de contingence a été mis en place pour pouvoir contenir cette intoxication, notamment la poursuite des soins médicaux pour les 7 prisonniers survivants.
Actuellement précise notre source, ces 7 prisonniers touchés par cette tragédie se portent très bien, dont quatre sont toujours en détention et trois autres relaxés après avoir fait un suivi de leurs dossiers.
“Oui ce vrai il y a eu intoxication. C’était prouvé par l’administration pénitentiaire mais aussi par le médecin de la prison centrale de Bukavu, après de les avoir reçus en soin, et malheureusement nous avons déploré le décès de 4 détenus. Mais il y a eu plan de contingence qui a été mis en place pour pouvoir contenir cette intoxication (…),” précise Me Pascal Katangondwa.
S’agissant de la prise en charge médicale et de l’approvisionnement en nourriture, le conseiller pénitentiaire au ministère de la justice indique que les prisonniers sont bien traités sur le plan sanitaire et alimentaire.
“La prison centrale de Bukavu est régulièrement approvisionnée, et le problème de la nourriture ne se pose pas. Que ça soit au niveau des médicaments. Ils bénéficient des médicaments essentiels de la part de la zone de santé, et il y a les supervisions de médecins qui se font régulièrement, et donc à ce point de vue là, il n’y a pas de problème. Il y a un état de contingence qui a été mis en place pour contenir l’épidémie de Monky pox, parce qu’il avait 11 cas qui avaient été notifiés au niveau de la prison centrale de Bukavu, mais avec l’état de contingence, aujourd’hui on a réussi à contenir l’épidémie et tout se passe bien,” renchérit notre source.
Rappelons que des sources administratives au niveau de la province du Sud-Kivu avaient affirmées qu’une personne se serait introduite grâce à la corruption dans la prison centrale de Bukavu le samedi 29 juin et aurait distribuée à quelques détenus les boissons. 4 personnes sont décédées après consommation et 7 autres ont été transférées à l’hôpital.
Juvénal MUTAKATO