Contribuer à la prévention des conflits au Sud Kivu en soutenant les espaces de réseautage et d’échange entre les acteurs locaux et autorités pour mieux gérer les conflits au niveau provincial et local, tel est l’objectif global d’un atelier provincial de plaidoyer qui s’est ouvert à Bukavu ce lundi 01 Mars 2021.
Plusieurs résultats sont attendus à l’issus de ces assises notamment la mise en exécution de la loi portant, le respect des droits humains et de la personne humaine au Sud Kivu.
Des stratégies et actions à mener pour la prévention de ces genres des conflits seront définies par les participants de trouver des engagements des autorités ainsi que des acteurs de la communauté pour la matérialisation de l’édit provincial de 2014 interdisant la justice populaire.
Les participants pourront également proposer des mécanismes de protections des femmes victimes d’accusation de sorcellerie afin de renforcer la lutte contre la justice populaire pour que justice soit rendu équitablement pour des tels cas.
Cet atelier est inscrit dans le cadre du « Projet d’appui aux réseaux des femmes pour diriger la prévention des conflits en République démocratique du Congo » et porte essentiellement sur les incidents des conflits et d’insécurités des femmes liés aux accusations sorcières.
Il est organisé sous l’égide du Ministère provincial de l’intérieur dans le but de mobiliser les autorités locales, les leaders locaux et ceux de la société civile pour définir les stratégies, prendre des mesures et engagements pour la protection des femmes victimes d’accusation sorcière et la lutte contre la justice populaire en la matière. Il se tient dans la salle polyalente de l’Institut national de préparation professionnel, INPP dans la commune d’Ibanda.
Ce projet est mis en œuvre au Sud Kivu par l’Association des femmes des médias, AFEM, en collaboration avec CAFCO avec l’appui technique d’Internews sous le financement du Gouvernement britannique à travers son Département du développement international, DFID.
Théophile OMBENI