Bukavu : L’enterrement symbolique de la machine à voter remis au vendredi 21 septembre (Me Kester)

Initialement prévue pour ce mardi 18 septembre, l’enterrement symbolique de la machine à voter est décalé au vendredi 21 septembre. La confirmation est du rapporteur provincial de la Fédération de la société civile congolaise (FSCC) du Sud-Kivu.

« La cérémonie de l’enterrement symbolique de la machine à voter prévue par la Fédération de la société civile en date du 18/09 est renvoyée à la date de ce vendredi 21/09/2018 suite aux pourparlers dans lesquels se trouvent encore, jusqu’aujourd’hui, la Fédération de la société civile du Sud-Kivu et la Mairie de Bukavu sur la question », annonce Maitre Kester Zabangire.

En effet, la FSCC en collaboration avec des mouvements citoyens avaient affirmé à Jambordc.info organiser cette cérémonie au cimetière de la Ruzizi.

Par cet acte, disent-ils, les acteurs sociaux entendent exiger à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) l’organisation des scrutins du 23 décembre 2018 sans cet outil qu’ils qualifient de « machine à voler » et n’utiliser que les bulletins à papiers.

« Nous sommes décidés à tout mettre en œuvre pour bloquer l’utilisation de cette machine. Nous voulons exprimer notre désir de voir la machine être élaguée du processus électoral pour permettre la transparence dans ce processus et éviter le pire lors des contestations », expliquait le Porte-Parole de l’organisation, Me Fabrice Tembeze.

Pour lui, la centrale électorale devrait mettre de côté cet outil objet de « plusieurs contestations », faute de quoi la CENI devra assumer les conséquences.

« A travers cet acte, nous pensons que la CENI va devoir faire preuve de sagesse et de responsabilité en écartant la machine qui fait déjà état des plusieurs contestations. Au cas où la Ceni reste catégorique, nous rappelons qu’elle sera seule responsable de tout ce que cette machine pourra entrainer dans ce pays », a-t-il prévenu.

La FSCC appelle, toutefois, « à une grande mobilisation pour la réussite de cette cérémonie ».

Gisèle Banywesize

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.