Impliquer sensiblement les jeunes dans les activités de prévention et la médiation des conflits, de la cohabitation pacifique par l’éducation à la paix, à la non-violence et à la citoyenneté pour asseoir la cohésion sociale dans leurs milieux, Tel est l’objectif principal d’un atelier organisé par Laprunelle RDC Asbl dans la maison regionale des jeunes à Bukavu pendant deux jours, soit du Jeudi 28 au vendredi 29 avril 2022.
Selon les organisateurs de ces assises, on a constaté ces dernières décennies avec la multiplication des conflits et la recherche des richesses, que la femme et le jeune peuvent jouer et jouent d’ailleurs un rôle très important et inévitable même dans la construction de la paix, la réconciliation et la croissance économique des familles.
Ils indiquent que les manipulations dont souvent sont victimes des jeunes et étudiants, sont causées notamment par la sensibilité à la corde tribale, l’égoïsme, le manque de patriotisme, pardon, tolérance, l’acceptation de l’autre, la pauvreté, inadaptation des lois, le chômage, l’ignorance, l’enrichissement, etc. et les acteurs sont des acteurs politiques, économiques, les anciennes puissances et les grandes puissances politiques du monde, les grandes sociétés multinationales.
Pour remedier à ce Problème, Laprunelle RDC Asbl vient de mettre en place 20 clubs de paix qui regroupent les jeunes dans les 20 quartiers que compte la ville de Bukavu.
Pour le chargé des programmes aux seins de Laprunelle RDC Asbl Théophile Bahimba, à travers cette initiative, les jeunes apprendront à régler les conflits, les valeurs ou vertus de la paix, d’éducation à la paix et apprendre à vivre ensemble dans la diversité.
» Nous allons mettre en place ces clubs de paix dans les 20 qurtiers de Bukavu et qui vont par la suite aller même au délà des avenues, ils seront un cadre ou un espace d’information et d’actions des jeunes épris de paix et de justice afin de contribuer à la réduction du risque des conflits ou à empêcher leur réapparition. Ils sont composés des jeunes qui se mettent ensemble pour mettre en place les mécanismes de réconciliation et consolidation de la paix et ayant un objectif commun qui est la cohésion sociale et la promotion de la paix aux niveaux des universités et quartiers. Ils sont caractérisés par les valeurs telles que l’amour de la patrie, l’honnêteté, l’intégrité et l’engagement à une paix positive et durable entre citoyens. Ils permettront aux jeunes de recevoir et échanger de l’enseignement sur les droits de l’homme et l’importance de la paix. En se renseignant sur leurs droits, les étudiants sont en mesure de protéger leurs droits fondamentaux et seront mieux en mesure de parler de violations des droits de l’homme », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre:
» Nous venons de réflechir avec les jeunes sur le mode de gestion de ces clubs de paix dans leurs qurtiers et avenues ainsi que dans les milieux universitaires. Ces clubs vont regrouper essentiellement les jeunes résidants dans ces milieux et qui connaissent les conflits réels de leurs entités. La spécificité de ces clubs par rapport à d’autres clubs, est qu’il vont permettre aux jeunes de s’approprier l’initiative. Ils vont aller au-déla du projet mais aussi ces clubs ne vont pas seulement se limiter au niveau des quartier mais vont s’élargir dans les avenues de la ville de Bukavu. Nous attendons à ces jeunes bénevoles membres de ces clubs de paix, leur participation et leur implication dans la résolution des conflits afin de pacifier leurs milieux pour le développement durable ».
Les participants à ses assises, se sont engagé à s’impliquer activement dans les activités de prévention et la médiation des conflits. Ceci avant de remercier Laprunelle RDC Asbl d’avoir songé à l’organisation de cette formation à leur intention.
Organisé par Laprunelle RDC Asbl à l’intention des jeunes et étudiants, cet atelier de deux jours rentre dans le cadre de son projet « Tufaulu pamoja » sous l’appui de CAFOD et financé par l’Ambassade de Suède à Kinshasa et mise à œuvre dans 8 provinces en partenariat avec la Commission Épiscopale Justice et Paix (CEJP) à travers 8 plateformes provinciales de jeunes.
Rédaction