La cheffe de quartier Nkafu, Christine Azanga Matanzi rejette en bloc toutes les accusations portées contre sa personne par différentes structures citoyennes de son entité, l’accusant de la mauvaise gestion, détournements des fonds en faveur des sinistrés, l’incompétence de gérer les cas récurrents de l’insécurité ainsi que la vente des servitudes publiques dans cette contrée de la ville de Bukavu au Sud-Kivu.
Dans un entretien avec un reporter de jambordc.info ce lundi 03 aout 2020, Christine Azanga fait savoir que ce groupe des personnes qui veulent son départ à la tête du quartier Nkafu est instrumentalisé par certains politiques mal intentionnés et qui cherchent leurs intérêts égoïstes aux détriment de ceux de la population.
« J’invite la jeunesse, les mouvements citoyens et toutes les associations œuvrant dans le quartier Nkafu à se mobiliser comme un seul homme afin de relever ensemble tant soit peu les quelques défis que certains qualifient de la mauvaise gestion. J’ai besoin du soutien et de l’accompagnement de tout un chacun pour le développement de Nkafu. Nous voulons la paix et non la révolte, c’est pourquoi nous devons tous conjuguer les efforts pour mettre hors d’état de nuire l’insécurité au lieu et place de rester seulement dans des critiques », a-t-elle déclaré.
Christine Azanga indique en outre que tous les griefs mis à sa charge sont sans soubassement et preuves. Elle appelle aussi tous les habitants de sa juridiction à la participation aux projets de développement du quartier Nkafu.
Pour rappel, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile NDSCI sous noyau de Nkafu et certaines structures citoyennes du milieu ont lancé ce lundi 03 Août 2020 la campagne “Nkafu sans taxe” pour exiger la révocation sans condition de leur cheffe de quartier.
Moise Aganze