Bukavu/16 jours d’activisme : REJADH s’approprie la campagne jeudis en noir pour protester contre les VSBG

Le Réseau des Enfants et Jeunes Africains pour les Droits Humains (REJADH) a réuni jeudi 8 décembre 2022 des leaders religieux pour renforcer leur compréhension sur les Violences Sexuelles et celles Basées sur le Genre(VSBG).

Selon Elvis Balola coordinateur de cette structure, ces assises avaient également pour rôle de sensibiliser sur la campagne jeudis en noir pour un monde sans viol et sans violence.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Aussi, partager sur la place des confessions religieuses dans la prévention des VSBG ainsi que la prise en charge des survivantes.

Participant à cette rencontre Dr Nicole Mbayo point focal genre à la Division Provinciale de la Santé (DPS) a indiqué que la prise en charge de ces survivantes doit être holistique pour leur permettre de surmonter tous les coups et traumatismes subis.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

« Généralement quand on parle d’assistance aux victimes des viols et autres violences, la tendance c’est de penser uniquement à l’aspect santé. C’est le moment ici de faire savoir que cette prise en charge doit être générale c’est-à-dire sur le plan médical, psychologique, psychique, socio-économique et aussi juridique. C’est n’est que de cette manière que les victimes peuvent être tant soit peu soulagées et surtout espérer à un lendemain sans violences » Martèle -t-elle.

Revenant sur la campagne nommée Jeudis en noir Balola ajoute que c’est une lutte qui a été initiée en 2018 en Afrique de l’Est. L’objectif étant de résister à toute forme des VSBG et aussi souhaiter une résilience à toutes les victimes.

Voilà pourquoi, ce réseau a voulu relayer cette lutte.

« La campagne jeudis en noir a été initiée depuis 1988 en Afrique du Sud. Entant que REJADH, nous avons voulu relayer cette noble lutte à travers le port d’un accoutrement noir chaque jeudi. Toutes les personnes éprises du changement dans le domaine des VSBG peuvent nous emboîter les pas et une fois généralisé, c’est un message très fort pour tous les acteurs probables de ces atrocités et même les instances habilitées » a-t-il dit.

Il importe de signaler que cette activité s’est tenue dans la salle de réunion du Dépôt Central Médical Pharmaceutique (DCMP) non loin de la mairie de Bukavu.

Elle a été organisée dans le cadre du projet de lutte contre les Violences Basées sur le Genre(VBG) sous l’approche Tamar avec l’appui financier de Norvégien Church Aïd (NCA).

Joyce KALUMUNA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.