Le processus de désignation du premier ministre continue à diviser la classe politique présente aux négociations du centre interdiocésain de Kinshasa ce lundi 27 mars.
Alors qu’il était prévu de signer l’arrangement particulier, ce lundi 27 mars 2017 selon les sources de la CENCO, afin de permettre la mise en application de l’accord politique du 31 décembre dernier, le mode de désignation du premier ministre qui doit venir du Rassemblement continue à créer des polémiques entre cette méga plate-forme de l’opposition et la majorité présidentielle. Celle-ci campe sur la liste de 3 candidats à proposer au Chef de l’Etat pendant que le Rassemblement reste catégorique sur un seul nom.
Un autre point de divergence est celui de la présidence du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) attribuée au président du conseil des sages du Rassemblement, le feu Etienne Tshisekedi décédé en février dernier.
Les discussions à ce sujet font aussi casse-tête aux pourparlers de ce lundi. D’autres ténors de l’opposition n’appartenant pas au Rassemblement tels Vital Kamerhe, président de l’UNC et Eve Bazaiba, Secrétaire générale du MLC font entendre leurs voix. Tous deux souhaitent diriger cet organe qui revient pourtant au président du conseil des sages du Rassemblement, actuellement dirigé par Pierre Lumbi.
Depuis dimanche soir déjà, les éléments de la police nationale congolaise, équipés des armes dissuasives, sont déployés devant le palais de justice, le ministère des affaires étrangères, celui de la fonction publique, la place des évolués et dans toutes les entrées menant vers le Centre interdiocésain pour renforcer la sécurité au centre interdiocésain.
D’aucuns redoutent d’éventuelles troubles en ce jour où les travaux devraient se clôturer.
Déjà l’opinion pointe du doigt les politiques congolais qui ne se soucient guère du peuple.
Jean-Marie Mulume